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suicide toi mon fils [ d i v ]
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5 décembre 2011

Elle a un joli sourire et du parfum dans le cou.

 

 

 

 

 

 

 

Elle a un joli sourire et du parfum dans le cou. Alors pour exister un peu. Nous. On a fait 4 fois l’amour dans la chambre des parents. Elle a crié putain c’est bon. Tu m’aimes alors, je peux garder espoir sur la couleur du sang par effraction projeté avec violence dans une partie du corps à moitié membraneuse. Babylone est dans la cour, des grands. Il nous faut un vainqueur. Quelques grammes d’or pur. Nous sommes si différents. Je porte un chapeau blanc sur les pieds. Elle avance avec un chapeau rouge sur la tête. Rouge comme la couleur des coquelicots qui puent dans les feuilles mortes. J’ai froid à l’Est. Ses petites dents m’ont laissé un gout amer, des marques sur la peau. Un orifice ouvert, si naturel, pour faire durcir mes petits seins. J’ai de la chance, on distingue encore des mammifères, au loin. Je suis un lac, un étang asséché. Il faut détruire les mauvaises herbes. Ruminants, algues et croissance un peu trop rapide, à son gout. J’ai roulé toute la nuit. Les cours d’eau dans la mère et les berlines échouées. Les produits toxiques, coagulants. Je ne suis pas fait pour moi. J’avance comme un non-dit. Ou comme un automate. Un tour de force, et j’ai perdu la clé. Je dois faire un tour de terrain supplémentaire. Dans l’absolu, la ligne de fond est-elle étanche ? Je suis venu à 9 heures trente du matin. Personne pour personne, dans la maison à grenaille. Je dois faire avec… Hennin pour mieux te voir, je dois prendre de la hauteur. Et si les ombres nous déplaçaient plus vite que le dessus, que le soleil. Alors je suis heureux, conique à toutes formes de reliefs. Les peaux rides, animal avec lenteur, des tissus sous-jacents. Le pied, si tu peux me donner de l’or avec ta salive. Je t’écrirais très loin d’ici, dans des pays tachetés, dans des pays en guerres. Très sombres et volcaniques. La mémoire. Il faut du sel contrôle. Digère-moi comme un massif ancien, ou comme une injonction blessée. Je dois réagir vite. Je dois faire un geste. Mais dans quel creux très doux, je dois passer ma langue vénéneuse et à demi-trempée. Je regarde sa petite culotte qui, sent bon l’amour. Elle me l’a laissé à l’étude, en l’exposant au soleil. C’est toute la vérité émotionnelle de la peau qui passe, et je m’attache à elle. Onze angles sous un seul ongle, où l’on fait blanchir la rosée, c’est tout ce qu’elle me laisse… Elle navigue en moi. Et qui créa le ciel entaillé par des vallées profondes ?    

 

 

 

 

 NUIT D’AMOUR SA PEAU

 

 

 

 

 

 

 

 

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Commentaires
Z
C'est violent.<br /> Mais c'est beau.
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