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suicide toi mon fils [ d i v ]
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7 décembre 2011

IL DOIT Y AVOIR UN DEMON OU DES PUTES DANS MA

 

 

 

 

 

        IL DOIT Y AVOIR UN DEMON OU DES PUTES DANS MA TETE





Nous sommes enchainés
Alors viens vers moi  
Comme le vent qui n’a plus de nuages
Dans le ciel
Nous sommes lents
Et Pris
Dans la gorge des courants
Froids
D’étés
Rouges
Avec un petit poing bleu
Dans le corps
Et des
Et des
Riens
Souffle sur ma peau
Où des limaces attendent la pluie
Car tu vas hurler  
Encore une fois
Mère
Je me suis endormie
Dans toi
Quelle puanteur l’Homme
Quand il crache
Avec toute sa violence
Mère
Je t’appelle avec ma bouche
Contre ton sang et ta paroi
Sec
Amovible
Des paroles qui s’en vont
Dans les ténèbres
Surchargés de gris
Et d’espaces blancs
Filtrés à l’eau de  
Mer  
Tue-moi avec tes propres mains
Pleines de gravats et de goémons
Car je respire encore
Je suis debout
Regarde
Avec mes mains
Dans l’air
Le plus abject  
Tournoyé sur place
Dans ce même fossé
Dans cette même cage  
Je suis un oiseau libre
Un oiseau mort
Regarde un peu
Je nage comme un avion
Contraire aux lois
De me tenir encore debout
Dans ta chair
Regarde
Comme je m’achève déjà
Au loin
Je viens d’heurter tes pieds
Sales avant de m’accueillir
Avec splendeur et puis dégout
J’étais la langue qui a piqué
L’insecte le premier
Dans cette course
Effrénée
Qu’est la nuit
Souviens-toi
De la douleur
JAUNE
Dans la jambe musclée
Avant tous les obstacles
quels éclats blancs
La vitesse du doute
Et de l’esquive
Sur Nous
Souviens-toi
De la distance
Qu’il y avait dans l’eau noire
Avant de nous accomplir
J’étais
J’étais
Comment te dire
Que je suis morte
Dans tout ce ciel
Appauvri
Ouvert
Amassé dans ton ventre
Des saisons sèches
Et puis des socles
Des bras cassés
Des corps
A jamais perdus dans les déserts
Inachevés
Ces grands machins là
Où le corps penche
Une fois de plus
Comme une flèche d’or
Tombée sur un sol
Brûlant d’azur
Et détrempé de pas
De fleurs aussi
Pour parfumer la chambre
Elle lui répond
Tu sais
Je t’ai aimé
Mais tu n’es pas le fruit
Suprême de notre amour
Mon fils
C’est quelqu’un d’autre
Qui s’est levé
Dans l’assemblée
Des sphinx
Et des vipères
Je l’ai suivi
Car j’avais tout perdu
Avant
Toi
J’étais soldat dans les têtes
Des enfants lumières
Egorgés
Jouant avec n’importe quoi
De bien précis
Des sémaphores
Des putes
Et des soleils
Du sang pour
Imiter du sang

 

 

 

 

 

 

 

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