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suicide toi mon fils [ d i v ]
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25 décembre 2011

 Elle m'a enculé. J’ai remarqué aujourd’hui dans

 

 

 

 



 

Elle m'a enculé.

 

 

 

J’ai remarqué aujourd’hui dans un magasin de chaussures pour femme qu’un bel homme me regardait de la tête au pied dans le noir le vertige la lueur d’espoir il était seul séduisant frais naturel et sauvage il s’est approché de moi dans ses yeux brillaient comme une lumière mélancolique fauve terne et furieuse c’était assez triste finalement tout ça les horizons qu’on jette un peu plus loin les couleurs grattent ciel le bleu qu’on se met à genoux pour faire des ricochets dans l’eau dans les bars je l’ai suivi en enfer ça ne tue pas complètement un homme collé à la peau ça parfume et c’est tatoué comme la mémoire mais la mémoire c’est quelque chose d’atroce dans la plaie enfin c’est lui qui m’a dit tout ça dans les yeux l’amour est un dernier repas une vague dans la gorge qui s’en va qui revient dans l’union des corps qu’on vide pour transpercer des murs il est venu à ma hauteur il est plus grand que moi moi je suis tout petit parfois je pleure pour la beauté d’une flaque alors alors rien c’est comme ça que je dessine les yeux fermés la nature quand tout est fini il m’a pris la main puis m’a embrassé dans le cou rapidement furtivement là enfin juste ce qu’il faut au milieu de la peau où l’on pose toute cette force pour oublier qu’un jour on a été un enfant seul dans une chambre bien trop grande pour venir y mourir sous les néons qu’ils crèvent tous tout ces monstres cette horreur quand a dans le ventre comme une porte qui en cache une autre après on a bu un verre ensemble de l’eau dans la tête du fer et un coca cola citron bien frais avec du sel qu’on a jeté dehors on n’a rien dit on a regardé l’autre dans la gueule on ressent des trucs dans le ventre et le monde n’est rien à côté de ça il m’a parlé d’une arme qui n’a pas su refermer sa blessure à temps à la cime un truc de lueur solidaire un trait mat qui a viré au blanc avec un léger sourire on ne crie pas on arrache quelques roses on tient tout avec du silence une phrase un livre une peau mal rasée qui nous mange toute la nuit et pour ne pas tomber regarde-moi j’ai regardé ses mains des mains d’homme avec une bouche pour cracher bien plus loin qu’un noyau le mal qui fait saigner l’amour l’amour qui fait parfois qu’on devient femme pute amante un océan de couleurs en jupe je l’ai suivi tiens-moi si tu peux pas j’aimerais mourir dans une trachée dans du lilas dans quelque chose qui pue une religion un corps je l’ai suivi on est allé chez lui chez lui c’est pas comme chez moi c’est propre sensorielle et puissant y a des fleurs murales un peu partout dans de la céramique rouge en brique et des tableaux transparents avec des yeux noirs dans les coins il m’a déshabillé comme on transperce du chrysanthème noir et puis après il m’a enculé et j’ai aimé ça.

 

 

 

 

 

 



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Commentaires
C
il y a un texte qui est passé et qui a disparu ensuite, j'ai à peine eu le temps de lire le début, et je regrette, parce que c'était beau et compliqué, comme une sorte de réflexion à voix haute. J'aimerais bien lire la suite.
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