L’hydre ouverte quand je passais ta main pour me perdre revenez revenez m’a-t-on dit quand quelqu’un vous traverse ça se voit dans les rubans au loin dans les bras comme des fantômes qui se détachent avec le vent vous êtes maintenant nue verte autour de moi des couleurs des couleurs s’en allaient qu’est-ce que j’ai fait quand la route était coupée en deux dans les draps ton parfum rouge tes cheveux monde cruel où passait l’eau la gorge dans l’abeille pour prendre tout l’encre et le poison ton corps posé dessus pour jouer avec les ombres aux murs ses doigts mais ses doigts à elle comme des papillons blancs dans la plaie s’égouttent pour que tout s’assemble il faut partir quitter la maison basse dans nos mains prendre un nouveau départ toute à l’heure mais c’est déjà demain on reviendra faire le tour là où la mer sèche le mieux sur ta peau ça laisse des traces sur les galets des oiseaux morts un jardin miniature avec la bouche où je perds à peu près tout c’est ma parole contre la tienne.