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suicide toi mon fils [ d i v ]
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13 octobre 2009

; ; ; ; ; ; ; BERENICE ; ; ; ;

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BERENICE

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,,,,,,,,,,,,,,,,Veux-tu recommencer la trame à l’envers moi non plus et la raison est simple toute tracée dans la page blanche des plus belles phrases dans la doublure des portes et des tourelles fixées à l’ortie blanc dans de la porcelaine rose j’en ai fait dedans tout un dimanche du parfum macéré avec tes paumes dans la partie qui reste pour inventer des pierres un nouveau mur j’en garde encore dans mes nuits blanches ou la culbute est une danse une mise à mort un front de mer un seul être vous une écorce lente aventureuse un trait dans le corps est-ce ça l’amour un point lumineux dans le corps de l’autre à poings fermés une marche silencieuse dans un grand parc perdu dans les bassins où quelques statues tombent de fatigues et puis plus rien 191 cent quatre vingt deux l’élan le souffle et le métal des jours heureux que nous portons sur le dos à bout de bras pour nous guider des phares et des voitures ballets le long des routes le ciel qui tombe et son contraire comme une couleur juste au milieu de ce temps là la teinte des labyrinthes des cercles et puis des fleurs qui se dispersent à cause de la vitesse de notre course où j’ai trouvé l’éclat d’un soleil pour chaque bague un doigt foutu dans la peau pour ouvrir la cage du petit monstre qui m’a ouvert les dents d’un seul coup sans nous en rendre compte la terre ferme coule à pique et nous en tourne comme un vent chaud posé sur la bouche délicatement pour nous ouvrir en deux bouge pas contourne rentre-moi dedans plonge c’est quelque chose d’humide qui nous prend par la main dans un virage quand la table est pleine de routes du Sud et d’angora de draps qui nous sublime et nous mange avec du satin rouge à notre intention je la ramasse à l’ouverture la cicatrise où l’eau s’engouffre en nous les belles années les beaux déserts et la moitié d’un fruit qu’on porte à notre cou avec le bruit de l’or comme la trace des fleuves échoués dans tes cheveux perdu dans le fond des silences ou quelque chose comme ça qui s’immole écarte bois quand je suis à genoux enlacé comme un chien qui n’a plus que ton goût comme seul équation pour mille témoins je n’ai plus peur des ombres et de la chambre des nombres qui se suivaient par deux je les suis les haies je suis à la falaise quand le ciel est entier entre dans la jambe et le climat si doux qui jouxte les secondes je les goute eau entre tes doigts tous ces allers retours comme la pluie embarquée dans tes yeux quand tu as faim de câbles et de remorques en bas en bas j’ai bu tous les orages où nous avons cru mourir cents fois main dans la main de l'autre.

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