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suicide toi mon fils [ d i v ]
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18 octobre 2012

Et moi je rêve de Cassiopée les hivers comme

 

 

 

   

 

 

 

 

 

 

emmanuelle_1350553278[1]

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et moi je rêve de Cassiopée

 

 

 

 

les hivers comme s'ils en pleuvaient - tu veux voir quelque chose qui bouge - tu veux voir la mer bien installée derrière un hublot - et moi je rêve de Cassiopée - l'athlète sur la colline - toute inclinée en bas - pour voir le petit animal fauve - sortir de mon ventre comme la dernière fois - une lame de fond une barre qui m'a plié le chien le sang - et l'horizon sanguin pour écrire que nous y sommes presque déjà arrivés - quel temps fait-il sur nos épaules - quel temps fait-il à l'autre bout du monde - ça me traverse à peine - pour voir le jour comme un dimanche - moi je traîne là-bas debout dans la mendicité des ponts cochère - l'asphalte à contre temps est terminée quelle chance - d'avoir été ce bout de métal cette bouteille à la mer - ce noyé sans oxygène à forte dose - qui passe entre les jambes - entre les 2 arbres du jardin d'à côté - mal suspendu de travers et quand j'y pense - je repense à cette maison abandonné dans les bois - c'est l'enfance sous la pluie que le vent disperse - avec son gravier fin pour compter nos pas nos dents et nos - morceaux de pain dans la gorge affamée des oiseaux - que nous mordons par habitude - nous avons perdu tous nos combats alléchants - nous sommes conditionnés par les images et le temps qu'il fait dehors - je ris ah je ris de me voir fécond abrupt et à moitié fini nu - ça soulage d'être un homme en train de mourir - toute sa vie une heure un quart de seconde - comment je fais pour être - comment je fais pour être - oh un peu plus loin dans chaque seconde tu cries dans un verre d'eau - j'ai soif je reviendrais demain - je reviendrais demain si j'ai le temps si j'ai l'hameçon dans la poche - on se croyait au monde on se croyait plus fidèles les uns aux autres - c'est une page blanche - une dent de cire une toile écarlate où tu peux - te jeter dedans - la rue étincelante pour un soleil si triste est-ce possible - est-ce possible quand tu fermes les yeux d'être - dans une camisole de force - on m'y pousse   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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